Lettre info n°2 (Décembre 2012)

Huit mois depuis la parution de la première lettre d’infos.

Quoi de neuf ?

En bref…

L’association APRI est officiellement reconnue au journal officiel du 30 juin 2012.

Un compte bancaire est ouvert à la Banque Postale, sous l’intitulé affiché en haut de  cette lettre.    Pour tous  renseignements,  voir  Frère  Thierry  ou  Sœur  Sylvie.

Prenez  le  temps  de  visiter  le  site internet qui vise à vous donner des nouvelles au plus près de l’actualité : https://apri.fmc-sc.org

Une équipe APRI Afrique est constituée dès à présent entre frères et sœurs. La présence de laïcs dans ce groupe est un objectif à moyen terme.

Instituts  religieux  et  associations :  une  solidarité  internationale  renouvelée :  pour  créer  du « Vivre ensemble » Livret Justice et Paix / IRSI 2012. « Depuis  quelques  années,  on  peut  observer  une  évolution  des  pratiques  de  solidarité Nord/Sud  mises  en  place  par  les  instituts  religieux  à  travers  notamment  la  création d’associations  de  solidarité  propres  à  l’institut.  La  demande  d’aide  financière  à  des organisations de développement tend à se transformer peu à peu en partenariat et conduit à penser les choses autrement ».(page 12) Pour aller plus loin, lisez l’ensemble du livret qui vaut le coup, et une synthèse de Bernard Jeauneau sur le site APRI : https://apri.fmc-sc.org/la-solidarite-pour-creer-du-vivre-ensemble

BIRNI (FMC Bénin) :

Formation et soutien au développement rural : Le groupement de femmes de Tassigourou est déjà équipé d’une machine pour transformer le manioc en gari. Des bœufs sont élevés par un groupe pour lancer la culture attelée, mais la solidité des charrues doit être revue car les terres de Birni sont fortes. Frère Thomas au nom d’APRI  leur  a  envoyé  une  lettre  d’encouragements  avec  quelques  demandes  de  précisions, notamment  sur  leur  projet  de  formation,  des  préconisations  sur  la  mise  en  place  d’une commission de remboursement et la gestion des remboursements d’argent pour que le groupe ait les moyens de financer d’autres personnes qui veulent se lancer par la suite.

SOKOUNON (FMC Bénin) :

Atelier pédagogique d’élevage porcin : Un message en août de frère Pierre-Benjamin Bayala nous a permis de mieux comprendre la diversité des activités au centre de Sokounon, entre travaux des champs, accueil de stagiaires, visite d’anciens stagiaires dans leur village, vente des produits, projet de création d’un élevage de  lapins.  Ils  viennent  d’accueillir  6  jeunes  postulants,  qui  vont  partager  leur  vie  et  leurs activités pendant quelques mois avant de voir s’ils veulent poursuivre leur démarche vers une vie religieuse. Le  bâtiment  pour  l’élevage  porcin  est  en  bonne  voie,  mais  l’élevage  a  été  victime  de  peste porcine et se retrouve complètement décimé. Ils ajoutent des murs de protection pour mieux se protéger (coût : 3000 €), mais l’élevage est à renouveler.

COPARGO (SC Bénin) :

Lutte contre la malnutrition enfantine Sœur  Sylvie  SOMDA  nous  a  fait  parvenir  un  rapport  de  synthèse  sur  leur  2 ème   année d’animation conduite de janvier jusqu’au début de la saison des pluies, dans 4 villages. Elle témoigne  de   «l’écoute  attentive  des  femmes,  des  questions  pertinentes  qu’elles  posent,  des efforts qu’elles fournissent. … », Sur 248 enfants rencontrés, 15 sont atteints de malnutrition, dont  5  sous  une  forme  aigue.  Un  suivi  pédagogique  lui  semble  important  pour  soutenir  les femmes dont les enfants sont faibles. Elle ira les visiter chez elles. Avec ce bilan positif : volonté d’étendre le champ d’action sur de nouveaux villages, grâce à Euphrasie,  qui  avec  une  expérience  de  traductrice  sur  cette  action  pendant  2  années,  peut devenir à son tour animatrice. Leurs besoins tournent autour de 1000 € par campagne.

Kompienbiga (SC Burkina Faso) :

Eveil scolaire « L’éveil  scolaire  a  démarré  début  janvier.  Ayant  été  débordés  par  les  inscriptions  arrivant encore le jour de la rentrée (une centaine), nous avons finalement formé 2 groupes de 36 (3 par table), que nous prenons chacun 2 jours par semaine. Comme les inscriptions avaient stagné pendant plusieurs semaines à une bonne quarantaine, l’idée avait été lancée de les prendre 2 fois  par  semaine.  Et  quand  tout  ce  monde  est  arrivé,  il  n’a  pas  été  possible  de  revenir  en arrière pour en prendre 25, 1 fois par semaine. Il faudra donc arriver à faire passer l’idée pour l’an  prochain,  que  le  but  n’est  pas  de  permettre  à  un  minimum  d’enfants  de  recevoir  le maximum,  mais  de  faire  que  le  maximum  d’enfants  puisse  bénéficier  de  cet  éveil.  Nous pensons que c’est ce qui pourra aider le mieux les maîtres du CP. » Sœurs Anatolia et M-Liesse.

Ce projet a pu commencer sans aide financière d’APRI. Leur besoin annuel en fonctionnement tourne autour de 700 €

Nouveaux projets présentés :

PAMA  (FMC  Burkina-Faso) :  Sida,  santé,  développement ;  prise  en  charge communautaire des personnes vivant avec le sida. Des contacts sont en cours avec une autre ONG pour un meilleur soutien de ce projet.

MASSEDENA  (FMC), POUDA  (SC)  Togo :  actions  d’autopromotion  rurale.  Un  travail de  fond  a  déjà  été  fait,  soutenu  depuis  25  ans  par  MISEREOR.  Avec  l’arrêt  de  ce soutien, il est nécessaire de revoir les objectifs pour les années à venir. Un dialogue est en cours. Frère Pierre Kiswendsida pense proposer que frères et sœurs se retrouvent d’abord pour travailler, avoir des points de vue précis avant d’élargir le groupe.

PALESTINA  (FMC  Brésil) :  développement  rural  avec  une  recherche  d’énergie alternative.  Nous sommes en contact avec eux pour les aider à peaufiner leur projet. Nos perspectives à court terme : trouver des donateurs. Nos réserves sont trop minces actuellement pour appuyer les projets ci-dessus.

Notre priorité n°1 est de trouver des donateurs pour qu’APRI puisse répondre aux demandes financières des communautés en Afrique et au Brésil qui nous adressent des projets. Nous nous mobilisons pour que chacun à son niveau puisse communiquer sur APRI, solliciter des  donateurs  potentiels.  Des  outils  sont  en  construction  pour  organiser  des  animations, contacter des entreprises, d’autres ONG.  Dès  à  présent,  n’hésitez  pas  à  utiliser  le  tract  très  généraliste  avec  appel  au  don,  la  lettre d’infos qui essaie d’être concrète le plus possible sur les projets, le site internet qui donne des informations complémentaires.