Projet accompagné par Fr Joachim, en partenariat avec Françoise Rayon.
En janvier 2010, une communauté de Frères Missionnaires des Campagnes s’est installée à Ouagadougou. Leur mission : aider leurs frères et sœurs, les ruraux, sans discrimination de race, d’ethnie, de langue et de religion, en suivant l’exemple de Jésus-Christ.
Ainsi, ils ont rencontré des femmes, déplacées qui, suite aux attaques dans leurs villages ont dû fuir leurs maisons et ont tout perdu. Ces femmes se démenaient comme elles pouvaient pour trouver de quoi manger et payer la scolarité de leurs enfants. Elles mettaient en place une petite activité de subsistance. Nombreuses parmi celles-ci souhaitaient faire des prêts afin de pouvoir agrandir leur activité. D’où la naissance du groupement des femmes à Sakoula en 2015.
Aujourd’hui, on compte 8 groupements avec 62 membres.
Ces femmes organisées en groupements mènent diverses activités à savoir : l’élevage de petits animaux domestiques, le maraîchage, le commerce du bois et du charbon de bois, la vente de légumes et de la boisson locale… En groupement, elles apprennent à se connaître, a se soutenir, à collaborer.
Quelques points pour qu’un groupement fonctionne bien
– un groupement est composé de 7 à 10 femmes
– avant de bénéficier d’un prêt, chaque femme participe à une formation. Elle sait que cette aide s’arrêtera au bout de 3 ans. L’objectif étant qu’elle devienne autonome.
– les prêts accordés pour chaque femme varie de 25 à 50 000 Fcfa (38 à 76 €), remboursables tous les mois pendant 6 mois.
– chaque groupement constitue un bureau composé d’une présidente, d’une secrétaire et d’une trésorière.
– chaque groupement a un cahier de suivi géré par la présidente du groupement.
Aujourd’hui, les femmes de Sakoula se réjouissent de ce que les prêts accordés peuvent apporter comme changement dans leurs familles et dans leur vie de chaque jour.
Avec elles, la communauté des Frères Missionnaires des Campagnes veut continuer à relever le défi de baisser le taux de pauvreté dans les diverses familles qui n’arrivent pas à subvenir à leurs besoins vitaux, aider les femmes à se prendre elles-mêmes en charge, à vivre ensemble dans un esprit de paix, de justice.
Les demandes pour intégrer un groupement restent très fortes et ne peuvent pas toutes être honorées faute de moyens. Mais comme le dit le Frère Joachim « l’APRI est d’un grand soutien pour toutes ces femmes qui font l’effort de joindre les 2 bouts. On ne finira pas d’écrire ce mot M.E.R.C.I qui est certes petit mais qui renferme un sens inouï »


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