Editorial Etienne et Virginie Lurois
En marche vers Compostelle, nous ressentons le bonheur d’être accueillis particulièrement à la suite d’une étape un peu plus éprouvante que les autres.
En chemin, un panneau « ZONE LIBRE » nous apprend que le village traversé se situe sur l’ancienne ligne de démarcation et a été une terre d’accueil pour de nombreux réfugiés entre 1939 et 1942.
Comment pour nous, membres de l’association APRI, ne pas faire le parallèle entre notre passé proche et la situation actuelle vécue par les communautés villageoises du Burkina Faso fuyant les attaques djihadistes ?
Et comment ne pas se sentir solidaires alors qu’il y a tout juste un mois, participant à l’assemblée générale d’APRI nous constations, malgré la situation de détresse, les projets en cours se poursuivent et d’autres projets voient le jour.
Au Burkina Faso et au Togo, l’expérience acquise par frère Benoit permet à de nouveaux groupes de s’organiser en AGR en respectant l’évolution des réglementations gouvernementales.
La poursuite de l’aide auprès des étudiants exilés de la région de Pama s’intensifie. Malheureusement nous ne pourrons probablement pas répondre à toutes les demandes.
Faute de terre, sous l’impulsion de Soeur Anatolia, des femmes déplacées ont en projet d’expérimenter la culture hors-sol.
La présence des frères et sœurs en Afrique et des liens tissés avec les populations permettent, grâce à votre générosité, d’apporter beaucoup d’espoir. Du fond du cœur soyez en tous remerciés !
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