Editorial Frère Pierre Rouamba
L’importance des revenus et de l’eau pour faire vivre la famille, une préoccupation des femmes au Bénin, au Togo et au Burkina-Faso.
Au Benin, au Togo, au Burkina Faso, notamment à Pama et à Sakoula, dans les localités où les Frères et les Sœurs des Campagnes sont implantés, les femmes n’ont pas accès facilement à des ressources pour rendre leur travail plus productif et soulager leur dur labeur. Les Frères et les Sœurs des Campagnes, accompagnant les femmes qui se mettent en groupement, se rendent compte que c’est toute leur famille qui est ainsi pénalisée et cela impacte toute la communauté et l’économie locale villageoise.
Il semble nécessaire de rappeler que les femmes rurales ont de nombreux rôles, d’importantes responsabilités et connaissances dans le foyer, différentes de celles des hommes. Aux champs, elles sèment, désherbent, cueillent, récoltent transportent (parfois sur la tête) et s’occupent du bétail. Dans leur foyer, elles veillent minutieusement et affectueusement sur les enfants et la maison, préparent les repas et gèrent les affaires du ménage.
En plus de leurs multiples tâches, certaines se retrouvent pour créer un groupement, et mener ensemble des activités sociaux-communautaires, afin de gagner un peu d’argent supplémentaire. Ainsi elles se retrouvent avec les Frères ou les Sœurs pour partager des idées entre elles, ce qui est un soutien pour dépasser les difficultés et bien gérer les soucis du foyer. Ensuite elles cherchent des moyens ensemble pour faire croître leurs revenus : cultiver un potager et vendre les légumes, ou lancer un petit commerce ou une micro activité.
L’autre souci dans nos villages ou les banlieues est le problème de l’eau. Les femmes passent de longues heures à transporter l’eau et je ne parle pas du ramassage du bois de feu. Dans nos pays en d’Afrique, les femmes travaillent en général 12 heures de plus par semaine que les hommes.
Les Frères des campagnes au Bénin sont à l’écoutent de ces femmes, ils ont choisi de développer certaines activités en solidarité avec nos sœurs, nos mamans, et toutes les femmes qui peinent. Ils travaillent à installer des forages d’eau potable, équipés en plaques solaires avec une pompe solaire qui fait monter l’eau dans un petit château de 15 ou 20 mètres cube. Ainsi les femmes se servent en eau sans effort à fournir.
Mes chers amis, l’Association APRI compte sur votre générosité pour soutenir avec aisance et efficacité toute ces initiatives que les différents documents associés à cette lettre vont vous communiquer. Des femmes se battent pour faire vivre leur famille, ce combat n’est-il pas digne d’être soutenu ?
Je souhaite à chacun de vous, lecteurs, donateurs et futurs donateurs, Bonne et Heureuse fête de fin d’année. Bonne fête de Noël et de Nouvel An. Que Dieu bénisse vos familles.
Bien fraternellement
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