Editorial de Sœur Colette DESCHAMPS

C’est par visioconférence que notre rencontre APRI a eu lieu ce 20 mars. Tous les membres étaient au rendez-vous, heureux de revoir les visages de chacun sur l’écran et d’entendre les voix, mais quand même, un peu frustrés d’une vraie rencontre autour d’un petit café ou au cours d’un repas !…

De retour en France, après 25 ans de présence en Afrique, c’était la deuxième rencontre à laquelle je participais. Je peux dire que j’ai ressenti beaucoup d’admiration, j’en cite trois :

– Admirative des frères et des sœurs en Afrique qui n’hésitent pas à foncer en moto sur des pistes sableuses pour rencontrer des villageois et mettre en place des projets qui peuvent contribuer au développement de la région.

– Admirative de l’intérêt et de l’accueil de ces projets par tous les membres de l’équipe APRI. Nous étions aussi attentifs à écouter frère Pierre Rouamba, de retour de l’assemblée des frères et de la profession perpétuelle des frères Fidèle et Charles au Togo. Il nous a réexpliqué le problème des nombreux déplacés près des communautés de Pama et de Thiou au Burkina Fasso.

– Admirative de la générosité des donateurs. En cette période de pandémie, certains n’ont pas hésité, même à être plus large ! Nous voulons vraiment tous les remercier de tout cœur.

Si l’un des objectifs de l’APRI est de « contribuer au développement durable et global des campagnes en collaboration étroite avec les populations locales, à leur demande et dans le respect de leurs savoirs, de leurs cultures et de leurs religions, » c’est bien ce que les donateurs, l’équipe d’APRI, les frères et les sœurs en Afrique permettent ensemble de réaliser. Ne serait-ce pas une sorte de collégialité disons même, réussie ? Allez, encore un motif d’admiration !

Sr Colette est rentrée en France en septembre 2019 après 25 années passées en Afrique

Catégories : Lettres info

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